» Près de l’une des portes, il se passe quelque chose d’incompréhensible. La petite fille se tient devant, les sourcils froncés, les mains dans les poches de son tablier. « Tel un tableau, une scène muette, l’image de la porte fermée ponctue le parcours initiatique de la petite écolière soviétique Victoria. Empêtrée dans une existence incompréhensible et déroutante, qu’elle décrypte à sa manière, l’enfant est témoin sans le savoir de grands événements, la terreur stalinienne, la guerre.