Melchior l’Apothicaire est devenu bien solitaire. Il a même quelque peu délaissé l’art des remèdes depuis que sa fille est partie au couvent s’occuper du carré des simples et que son fi ls, en apprentissage au loin, est en proie à d’autres tourments.
En cet an 1432, les fastueux préparatifs de la Fête-Dieu occupent la guilde du Saint-Sacrement. Lorsqu’un moine découvre un vieux manuscrit, une chronique riche en révélations sur la cité de Tallinn, c’est un vif émoi qui se répand du monastère