Imaginaires du Nord et d'ailleurs

LE FROID d’Andrei Guelassimov

LE FROID d’Andrei Guelassimov

22,50

Filippov, le narrateur, metteur en scène de renom, avait prévenu : “Pour courir dans une ville gelée où, par — 40, l’électricité et le chauffage ont été coupés sans crier gare pour une durée indéterminée, il vaut mieux être accompagné d’un gros chien…

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Description

333 pages

Filippov, le narrateur, metteur en scène de renom, avait prévenu : “Pour courir dans une ville gelée où, par — 40, l’électricité et le chauffage ont été coupés sans crier gare pour une durée indéterminée, il vaut mieux être accompagné d’un gros chien. Ainsi vous ne vous sentez plus comme un grain de sable inutile dans l’océan, vous n’êtes plus une chaise vide, une banalité, vous n’êtes plus une phrase ravalée dans une discussion insipide.
Au contraire, vous êtes fougueux et volontaire. Vous avancez fièrement à l’appel de votre destin et même si vous êtes minuscule comme un grain de sable, au moins vous êtes libre dans vos aspirations. Ceux d’entre vous qui ne sont pas indisposés par de telles métaphores peuvent se comparer à un spermatozoïde… Vous ne courez pas, vous volez au-dessus de la ville comme la fiancée dans le tableau de Chagall…” Et c’est ainsi qu’on se retrouve embarqué dans une histoire open bar complètement foutraque menée par un Guelassimov qui, à défaut du froid, nous fait découvrir le zapoï – technique russe qui consiste non pas à boire du bout des lèvres mais à s’assommer jusqu’à perdre conscience.
Un fameux cocktail : un zeste de Lewis Carroll et de Jim Jarmusch, un soupçon de Gogol, une pincée de Tchekhov, un doigt de Boulgakov, une dose de Moscou-sur-Vodka de Vénédict Erofeiev. A consommer sans modération !

L’éditeur en parle

Filippov, metteur en scène de renom, revient chez lui en Sibérie sans savoir qu’il va au-devant d’une catastrophe. Il atterrit dans une ville en état de choc alors qu’un froid polaire inhabituel, accompagné d’une gigantesque panne de chauffage, paralyse la région.

À propos de l’auteur

Andreï Guelassimov est né en 1965 à Irkoutsk. Après des études de lettres, il part à Moscou suivre les cours du metteur en scène Anatoli Vassiliev au Gitis (Institut d’art théâtral de Russie). Spécialiste d’Oscar Wilde, il a enseigné à l’université la littérature anglo-américaine. Son premier roman, La Soif (Actes Sud, 2004), sur la guerre de Tchéchénie, lui a assuré une notoriété jamais démentie sur la scène littéraire russe.
Toute son ouvre est publiée par Actes Sud. Dernier titre paru : Les Dieux de la steppe (2016).