Imaginaires du Nord et d'ailleurs

Le fou du Tzar

Le fou du Tzar

12,00

C’est de la véritable histoire de Timotheus von Bock que Jaan Kross s’est inspiré pour composer ce grand roman sur l’esprit de résistance et de liberté. Le jeune baron, surnommé Timo, est l’ami du tzar Alexandre Ier. Loyal, il est aussi d’une franchise inconsidérée quand il se permet de critiquer l’autocratie ou de rédiger la première ébauche d’une Constitution russe.

2 en stock

Catégories : , , , Étiquette :

Description

Avec ce portrait d’un homme prisonnier d’un système totalitaire et fou de liberté, Jaan Kross renouvelant le roman historique avec brio.

C’est de la véritable histoire de Timotheus von Bock que Jaan Kross s’est inspiré pour composer ce grand roman sur l’esprit de résistance et de liberté. Le jeune baron, surnommé Timo, est l’ami du tzar Alexandre Ier. Loyal, il est aussi d’une franchise inconsidérée quand il se permet de critiquer l’autocratie ou de rédiger la première ébauche d’une Constitution russe. Cette audace lui vaudra neuf années de cachot. Déclaré fou, il sera libéré. sous condition puisqu’il se retrouve en résidence surveillée en Livonie avec sa femme – la fidèle, courageuse, inoubliable Eeva -, son fils et son beau-frère Jakob.


À lire Le Fou du Tzar, Prix du meilleur livre étranger en 1989, on comprend pourquoi Doris Lessing admire tant l’écriture et l’humilité de Jaan Kross. Plus grand écrivain estonien de ce siècle, traduit dans le monde entier, inscrit à plusieurs reprises sur la liste du Nobel, celui-ci vient de s’éteindre à l’âge de quatre-vingt six ans.


L’auteur :

Né en 1920 à Tallinn, en Estonie, Jaan Kross suit des études de droit et devient enseignant. Comme des milliers d’Estoniens, il est arrêté puis déporté dans un camp en Sibérie. Il est de retour dans son village natal en 1954, accompagné de sa seconde femme, épousée au Goulag. Il publie son premier recueil de poèmes en 1958. Membre de l’Union des écrivains d’Estonie, il reçoit de nombreuses distinctions qui confirment et confortent la place éminente qu’il occupe désormais – avec sa femme, la poétesse Elen Niit – dans la vie intellectuelle du pays. Après avoir écrit de la poésie et traduit entre autres Shakespeare, Balzac et Stefan Zweig, il se tourne vers le roman. Les Éditions Robert Laffont contribuent à la découverte de cet auteur en France en éditant dans la collection « Pavillons » Le Fou du Tzar (1989), Le Départ du professeur Martens (1990), La Vue retrouvée (1993) et L’Oil du grand tout (1997).