Imaginaires du Nord et d'ailleurs

le chant de l’ours

le chant de l’ours

14,00

Il était une fois un orphelin appelé Vir qui, en grandissant, avait oublié le visage de sa mère. Élevé par sa tante Anni qui n’avait pas eu d’enfant, il tomba amoureux d’Aïra, la belle étrangère aux cheveux noirs et aux yeux bruns. La nuit, cette dernière était hantée par les troupeaux de rennes de son père sâme et par le sort tragique de sa famille. Mais la tante Anni connaissait bien la forêt et elle avait un jour embrassé le grand maître des bois.

Description

Il était une fois un orphelin appelé Vir qui, en grandissant, avait oublié le visage de sa mère. Élevé par sa tante Anni qui n’avait pas eu d’enfant, il tomba amoureux d’Aïra, la belle étrangère aux cheveux noirs et aux yeux bruns. La nuit, cette dernière était hantée par les troupeaux de rennes de son père sâme et par le sort tragique de sa famille. Mais la tante Anni connaissait bien la forêt et elle avait un jour embrassé le grand maître des bois. Douce guérisseuse, elle prit sous son aile protectrice Aïra, qui donna naissance à trois enfants. Les deux fils se marièrent jeunes, mais Tal’oï, la fille, semblait poursuivie par le destinée tragique de ses ancêtres… – En terre vepse, l’eau voit comme un miroir et l’ours a tout dans sa mémoire. Maître de la forêt et des hommes, il se fait le conteur des faits oubliés et prédicteur des temps à venir. Entre bêtes et hommes, Maître Ours livre ses enseignements pour répandre l’harmonie entre le monde et ses créatures. Écoutez, bonnes gens, comme cette langue brille et caresse les oreilles. Laissez-vous conter l’épopée de Virantaz, saga venue du fond des temps, qui, telle un récit mythologique, vous emporte sur une terre riche, aux lacs poissonneux et où le vent s’enivre du parfum des sapins.


Guillaume Gibert et Pierre Présumey ont en commun leur formation aux lettres classiques qui leur a donné le goût des épopées fondatrices.
Le Chant de l’ours ou Virantanaz, grand poème d’un petit peuple ne pouvait qu’attirer un linguiste passionné des langues finno-ougriennes, et plus particulièrement du vepse, comme Guillaume Gibert. Quant à Pierre Présumey, désormais à la retraite, c’est au nom de la poésie qu’il a contribué à la traduction de son ami. Il leur fallait encore rencontrer Nina Zaiceva qui a composé ce monument de la jeune littérature vepse, ce qui fut fait aux cours de séjours auprès des lacs et des forêts de Carélie en pays vepse.


Le premier livre pour le grand public d’une auteur vepse, représentant un peuple de quelques milliers de locuteurs seulement. Une création sur le modèle des épopées traditionnelles traduite déuà dans de nombreuses langues. Un témoignage des traditions orales d’un peuple finno-ougrien de Carélie (région des lacs Ladoga, Onéga et Béloïé.