Imaginaires du Nord et d'ailleurs

LA MALÉDICTION DU CHAMANE

LA MALÉDICTION DU CHAMANE

12,00

un récit initiatique
par le plus grand conteur inuit
Michael KUSUGAK

Description

Deux bébés promis en mariage l’un à l’autre, une chouette des neiges et un siksik maléfique,
la vieille femme de sous les mers… et un chamane en colère.

Un récit initiatique par le plus grand conteur inuit avec des illustrations d’Isabelle Salmon

Inuit du nord du Canada, Michael Kusugak, Arvaarluk de son vrai prénom, naît en 1948 sur le territoire qu’on appelle à présent Nunavut. Jusqu’à l’âge de douze ans, il est l’un des tout derniers à connaître la vie traditionnelle en nomadisant avec ses parents.
Installé aujourd’hui à Rankin Inlet sur la Baie d’Hudson où il écrit des livres, et « nomadise » à la rencontre de la jeunesse du monde entier. Il a remporté le prix Ruth Schwartz de la littérature jeunesse, ainsi que d’autres récompenses comme le prix Hackmatack. Ses livres sont traduits en français, en japonais, en coréen et en braille.
La traductrice de cet ouvrage, Emilie Maj, est anthropologue de formation. Elle est passionnée par la vie dans les contrées polaires.

À LA DÉCOUVERTE DES INUITS DU CANADA
L’histoire se déroule avant l’arrivée des Occidentaux au nord du Canada, sur la Baie d’Hudson, en ces temps immémoriaux où les Inuits vivaient de la pêche et de la chasse aux animaux marins.
L’Île de Marbre, où va se dérouler l’aventure, est une île inhabitée de l’archipel. C’est le territoire traditionnel de chasse des Inuits : on y trouve notamment des ours polaires et des lièvres arctiques.
Dans cette région du monde où domine la toundra arctique, il fait jusqu’à -45°C en hiver et la température la plus chaude en été est de 25°C. En 1999, ce territoire qui est l’une des régions les moins peuplées du monde reçoit le nom de Nunavut, littéralement « La terre des hommes », et obtient plus d’indépendance au sein du Canada.
Aujourd’hui, le Nunavut accueille près de 35 600 habitants, parmi lesquels près de 25 000 Inuits.
Parmi eux, 20 000 parlent leur langue, l’inuktitut. Les Inuits ne vivent pas uniquement au Nunavut. Il vivent également au Groenland, en Alaska et en Sibérie. Autrefois, ils avaient tous en commun une culture nomade de la banquise.

Ils l’ont remarqué :

  • À la limite du récit ethnographique, le texte nous propose de découvrir ce peuple avec son mode de vie, ses contes et ses légendes. Plus qu’une simple histoire initiatique du héros, c’est nous, lecteur, qui sommes initiés à cette population. (Xian Moriarty blog, 21/02/2017)
  • Ce roman suit la structure narrative du conte, où le surnaturel se trame au réalisme des croyances et des pratiques. Le jeune lecteur pourra découvrir la vie quotidienne de ces nomades inuits et se familiariser avec les animaux de ces contrées polaires. Une préface et une postface l’aideront à cadrer l’ensemble. En outre, comme tous les contes, ce récit offre à l’adolescent une leçon de vie : être « gentil avec ceux qui ne peuvent s’aider eux-mêmes », savoir reconnaître ses erreurs, savoir pardonner à autrui. Car ces populations du Grand Nord ne peuvent survivre que grâce à l’entraide et au partage. Ce récit enseigne que, face au destin, malgré son courage et sa ténacité, l’homme seul ne peut réussir sans l’aide de la divine Nature et l’intercession des animaux. (Blog Wodka, 19/01/2017)

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